Définition de VIRGINAL, ALE

DÉFINITIONS - HISTORIQUE - ÉTYMOLOGIE -

Prononciation : vir-ji-nal, na-l'

DÉFINITIONS

1
Qui appartient aux vierges.
C'était une charmante personne ; elle avait vraiment une figure, une douceur, une timidité virginales
de Jean-Jacques ROUSSEAU dans Confess. x.
Il se dit de Jésus-Christ.
Jésus-Christ était alors dans la crèche, immolant sa chair virginale par les misères d'une extrême pauvreté
de Louis BOURDALOUE dans Nativ. de J. C. 1er avent, p. 248
Sémantique : Fig. Un lis virginal, ainsi dit à cause de la pureté de sa blancheur.
Lait virginal, sorte de cosmétique dont on se sert pour se blanchir le teint.
Je ne vois partout que blancs d'oeufs, lait virginal et mille autres brimborions que je ne connais point
de Jean-Baptiste POQUELIN, dit MOLIÈRE dans Préc. 4
2
Qui appartient à la sainte Vierge.
Cette naissance virginale [de Jésus-Christ] ne pouvant être connue par aucune marque sensible ni autrement que par un témoignage divin
de Jacques-Bénigne BOSSUET dans Expl. de la proph. d'Isaïe, 2e lettre.
3
Nature : S. f. La virginale, sorte d'instrument de musique.
La virginale était.... un instrument à cordes et à clavier ; on a répété souvent que le nom de cet instrument était une flatterie pour Élisabeth, reine d'Angleterre, qui en jouait et qui l'aimait beaucoup ; mais c'est une erreur ; car la virginale existait déjà en 1530, et portait le même nom
de FÉTIS dans la Musique, II, 16

HISTORIQUE

1
XIIIe s.
Albamasar neïs [même] tesmoigne, Que dedens le virginal signe Nestroit une pucele digne
dans la Rose, 19379
2
XVIe s.
En venerie et virginal noblesse, Elle ensuivoit Diane la deesse
de Clément MAROT dans IV, 50
Souvent tout n'est pas virginal Parmy ces vierges
de Clément MAROT dans IV, 186

ÉTYMOLOGIE

1
Provenç. et espagn. virginal ; ital. virginale ; du lat. virginalis, de virgo, vierge.

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